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Sur le tas - Avec Antoine Kuzowski
Antoine KUZOWSKI raconte
Jean Varraud,Cannes,Reims,
Nancy et l’OM…….
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Antoine Kuzowski raconte l’histoire vraie d’un rêve devenu réalité grâce à l’œil d’un homme exceptionnel.
En ce temps-là, Jean Varraud –Monsieur Varraud comme on l’appelle encore aujourd’hui, pratiquement sept longues années après son départ pour l’autre rive – sillonnait tous les terrains de football du Sud de la France à la recherche d’une perle rare qui fera le bonheur de l’AS Cannes, le club de cœur du respectable monsieur à la crinière blanche à l’œil magique…
En ce temps-là… le football était le plus beau jeu du monde, mais, c’était hier comme le raconte si bien Antoine de Bouligny, un p’tit gars de la Meuse qui décida un jour « de se faire virer d’un stage à Mulhouse pour rejoindre ses parents à Cannes » comme il l’avoue sans aucune honte aujourd’hui encore…
Ecoutez, Antoine raconte d’une voix calme la première aventure de sa vie…
Comment les choses se sont-elles réellement passées ?
Comme tous les gamins de mon village, j’étais prédestiné à travailler à la mine et donc, faisant partie des dix meilleurs élèves de la classe, à passer un stage à Mulhouse, histoire de me voir confier des responsabilités supplémentaires… Cet avenir-là ne me convenait pas, j’ai donc décidé un matin de me faire virer de ce stage prétextant une opération réelle de l’appendicite que le chirurgien eut bien Standard de Liège, Yves Herbet, Masclaux, Brucato…
« C’est à Nancy que j’ai éclaté… » A deux pas de là, vous partez par la suite à… Nancy, le club géré à l’époque par le président Claude Cuny ?
En réalité, c’est à Nancy que j’ai éclaté. Je suis très vite devenu le meilleur buteur de l’équipe. Entre 71 et 73, j’ai marqué seize buts par saison en première division sans tirer d’ailleurs le moindre pénalty au cours de ces deux saisons… Et puis un jour, Mario Zatelli est venu me voir. Il m’a dit : « Je te veux à Marseille. Il y avait également Lyon et Nancy, évidemment sur les rangs… A Paris, j’étais avec Claude Cuny, mon président lorsque j’ai vue arriver Gallian, le président de l’OM et le président de Lyon. Les trois présidents ont fait de la surenchère chacun leur tour. J’étais jeune, timide… En quelques minutes, j’ai très vite multiplié mon salaire par… dix en acceptatnt les conditions proposées par l’OM… je remplaçais Charly Loubet, reparti à Nice… J’allais jouer avec Roger Magnusson et Josip Skoblar.
« Georges Boulogne est venu me voir,je me suis blessé il a pris Georges Beretta… »Et l’équipe de France dans tout cela, elle vous a boudé ?
A Nancy, Georges Boulogne est venu me voir une fois… Malheureusement ce jour-là je suis sorti sur blessure. Il a très vite du mal à trouver car elle n’était pas du tout enflammée. Après cette opération inutile, je suis très vite descendu à Cannes rejoindre mes parents. C’est d’ailleurs à Antibes que j’ai passé un CAP |
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d’électricien…
Cela dit, finie l’électricité, un jour, le regard de Jean Varraud à croisé votre talent naissant de footballeur ?
Exact, je jouais à Saint-Raphaêl, monsieur Varraud est venu me voir. Il m’a très vite conseillé de signer un contrat en faveur de l’AS Cannes. J’ai suivi son conseil. A Cannes, j’ai eu la chance de jouer avec des footballeurs de très grande qualité comme Yvon Douis, Yvon Giner ou Robert Laugier. Je jouais avant-centre ou ailier. Mes entraîneurs furent Maurice Blondel et Dante Lerda… Et puis ?
Et puis, il y eut le Stade de Reims avec Raymond Kopa ?
C’est vrai, les Rémois sont venus me chercher à Cannes. Pour l’anecdote, j’ai disputé deux matchs aux côtés de Raymond Kopa. Au stade Delaune, sous le maillot Rouge et Blanc j’ai déjà marqué beaucoup de buts… entre 1969 et 1971… Je me souviens de mon premier entraînement avec Reims… au terme de cette première préparation, j’avais très soif… mes nouveaux coéquipiers sont immédiatement venus à mon secours en me présentant deux coupettes que je pensais remplies d’eau. Erreur, l’eau était du… champagne. Quittant l’entraînement j’étais ivre !!!
A Reims, quel est le joueur qui vous a marqué ?
Lucien Muller était un seigneur. Je l’adorais. A cette époque, Jean-Pierre Teisseire jouait arrière droit, il y avait également Krawczyk, Kalic qui venait du pris Georges Beretta… Georges est resté un ami…
L’adversaire le plus difficile que vous ayez rencontré ?
Très certainement Jean-Paul Rostagni, ou Albert Vannucci…
Marseille, c’était un rêve de gosse non ?
Oui, c’était super !Nous étions en 1973 malheureusement très vite j’ai eu un problème de cartilage au genou droit… L’usure… J’ai terminé ma carrière à Aix-en-Provence en 1978, sur une jambe !...
Une dernière question : votre plus beau match ?
Mes plus beaux buts, je les ai marqués à Nancy, au stade Marcel Picot contre Nice et Dominique Baratelli. Nous avions gagné 2-1. Je me souviens d’un autre match contre Paris-Saint-Germin, ce jour-là, Djorkaef, mon adversaire direct a passé un bien mauvais après-midi… J’ai marqué trois buts. C’était en janvier 1972 si j’ai bonne mémoire ?...
Propos recueillis par Hervé SOMNARD
Légende : Antoine Kuzowski et Charly Loubet se sont croisés sous le maillot de l’Olympique de Marseille. Récemment ils se sont retrouvés lors de l’assemblée générale de « Génération Hespérides »…
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Rédacteur : webmaster
Date de création : 16/12/2013 @ 18:23
Dernière modification : 16/12/2013 @ 18:26
Catégorie : Sur le tas
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