Formé au Cavigal de Nice, à l’école du regretté Bob Rémond, Daniel Sanchez joueur est allé de l’OGC Nice à l’AS Cannes, passant par le Paris-Saint-Germain, le FC Mulhouse puis Saint-Etienne…

Entraîneur de qualité, Daniel présente également une carte de visite respectable sur laquelle sont inscrits l’OGC Nice, mais aussi Nagoya le club japonais où il succéda à Arsène Wenger parti à Arsenal, Saint-Etienne où il fut l’adjoint d’Elie Baup, puis Tours depuis 2007…

Daniel Sanchez a accepté le jeu du questions-réponses sans la moindre hésitation…

-Le dernier match de championnat de Tours, votre équipe, face à Grenoble (2-2) ?

Le football est incroyable, nous sommes menés 2-0 alors qu’ils ont une demie occasion et un… pénalty, nous avons dix occasions sans réussir à marquer, on revient à leur hauteur dans les dix dernières minutes… Par la suite on peut même gagner sur une occasion de Jérémy Blayac.cz

- Votre groupe semble connaître plus de difficultés dans cette seconde partie du championnat de Ligue 2 ?

C’est exact, nous avons eu des blessés, des suspendus. Quand nous étions au complet, il n’y avait pas de problème. Avec des suspendus et des blessés, c’est devenu plus compliqué…

-Cela dit, rien n’est définitivement joué dans ce championnat de Ligue 2 où Châteauroux, le douzième n’est qu’à six points du troisième ?

Ca, c’est vous qui le dites. Nous sommes à cinq journées de la fin, aller reprendre six points n’est pas évident… Même s’il y a deux journées, nous pouvions encore espérer et même si nous allons rencontrer Dijon, Le Mans et Sedan.

-Dijon, la formation de Patrice Carteron, est l’équipe que l’on n’attendait pas pour la montée en Ligue 1 ?

Dijon est restée planquée toute la saison, sur la fin, ils alignent une série de bons résultats avec un brin de réussite. A Reims par exemple, ils sont dominés mais parviennent à s’imposer. Ils bénéficient d’une réussite que d’autres non pas. Ils peuvent aller au bout…

-Vos favoris pour la montée en Ligue 1 ?

Evian, Le Mans, Sedan, Ajaccio et Dijon…

-Des nouvelles de Jérémy Blayac garçon de qualité que l’on a apprécié il n’y  a  pas si longtemps à Cannes…

Jérémy va bien, il est arrivé chez nous au cours du Mercato , malheureusement il a pris quatre matchs de suspension contre Evian à un moment où il revenait bien dans le coup…

-Un entraîneur qui a marqué votre carrière ?

- J’ai eu la chance de commencer ma carrière avec Jean Snella à Nice. J’ai connu pas mal d’entraîneurs, chacun m’a apporté quelque chose. A Nice, Markovic était sévère, dur mais intéressant. Il y a eu également Peyroche au Paris-Saint-Germain, Kasperczak à Sait-Etienne ou Jean Fernandez à Cannes où j’ai connu une montée en Ligue 1…

-Racontez-nous Cannes ?

La première saison 85-86 notre équipe était jeune, le groupe était composé par… « les minots de Marseille, il y avait par exemple Caminetti, Parodi, Bertucci. La saison suivante, en 86-87, notre formation était beaucoup plus solide avec des joueurs comme Moizan, Savic, Primorac… Cette saison-là nous nous sommes battus pour accrocher la troisième place synonyme de barrages… Au cours du dernier match on a éliminé Sochaux à Coubertin, nos supporters ont envahi le terrain. Ensuite je me souviens que nous avions fêté l’événement  au cours d’une grosse soirée passée à « La Siesta »…