Une partie importante des bénéfices réalisés par la vente de ce livre , plus de 1200 euros, a été versée à l’association A.V.E.C. (l'Association pour la Vie, Espoir contre le cancer) dirigée par le Professeur David Khayat . Présentation de l'AVC
( tout juste Champion d'Europe et au grand complet) 1 er match de Championnat de 1 ère Division à Coubertin en Juillet 1993 résumé du match
Match commenté en direct de la Bocca pour CANAL PLUS par le regretté Thierry GILARDI
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Victoire de l'AS CANNES 2 A 1
60 ème anniversaire de la victoire de l’AS CANNES de la Coupe Gambardella 1955
60 ème anniversaire de la victoire de l’AS CANNES Football de la Coupe Gambardella 1955
26 MAI 1955 – 26 Mai 2015
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Soixante petites secondes
pour un immense honneur…
Au rendez-vous des souvenirs, il y eut des tonnes et des tonnes d’émotions, l’autre midi dans le bureau de David Lisnard.
Le maire – entouré de quelques-uns de ses principaux collaborateurs - eut même la très belle idée de faire respecter une minute de silence aux présents.
Soixante petites secondes pour un immense honneur rendu aux absents. Ceux qui malgré eux avaient quitté le navire Rouge et Blanc sans jamais vouloir l’abandonner. On évoqua leur mémoire avec respect. Tous avaient souhaité que cette belle journée du 26 mai 2015 soit celle d’un groupe d’amis. Personne de fut oublié. Pas même la mémoire de Jean-Luc Sassus si vite disparu. Trop vite emporté à l’affection des siens et de ses très nombreux amis.
David Lisnard eut d’ailleurs l’excellente idée de rendre un hommage appuyé et très mérité à ce grand professionnel que fut Jean-Luc Sassus hier footballeur professionnel de qualité sous le maillot cannois.
Bref le temps passa très vite l’autre matin. Si vite que chacun, des souvenirs pleins la tête se vit remettre un lot de cadeaux « made in Cannes » bien mérité…
Parmi les nombreuses personnes récompensées on aura notamment reconnu « ceux de 1955 » c’est-à-dire : Roger Bellanti, Gérard Bertrand, Claude Blanc, Bernard Brochand, Jean Casanova, Robert Eigenmann, Jacques Giordanengo, Jean-Bernard Lamberti, Louis Lamberti, Henri Marcucci, Louis Pellegrini, Alain Poignet, Pierre Steva et Michel Toselli.
Hervé SOMNARD
Pour lire l'hommage de David Lisnard Maire de Cannes
Pour lire l'article sur les hommages
15 ème Anniversaire de l’Association des Anciens de l’A S CANNES Football
Tous unis une fois encore…
les yeux humides
15 ème anniversaire de l’Association « Génération Hespérides » des Anciens footballeurs de l’AS CANNES
Samedi 11 Juillet 2015 Stade des Hespérides à Cannes
Quinze ans déjà, quinze ans seulement !
L’âge de l’adolescence, du choix, des préférences aussi. Certains commencent à regarder les filles, d’autres – ces demoiselles - « flippent » pour les garçons… leurs cheveux blonds, leurs yeux bleus.
Quinze ans déjà, quinze ans seulement !
Le temps passe avec ses heurs et malheurs, ses joies aussi. L’expérience devient une réalité. Peut-être la plus belle de toutes. L’expérience qui se veut parfois la grande sœur de l’amitié, du respect de l’un pour l’autre. L’amitié qui s’affirme, grandit au fil des mois et des ans.
Au fil des matchs, des victoires, des exploits mais aussi au fil des revers et des défaites. Instants inoubliables.
Tous, qu’on le veuille ou non, renforcent un groupe dont la force est – avant tout – de regarder dans la même direction.
Cette direction qui conduit « les amis d’hier », ceux d’aujourd’hui aussi, sur les pas d’un dragon symbole de feu et de force, depuis toujours de l’AS Cannes, de cette AS Cannes de tous les bonheurs.
De tous les honneurs mais aussi – pourquoi le nier ? – de tous les malheurs, hier par la faute… de l’ambition incontrôlée des hommes… parfois de leur incompétence aussi.
Quinze ans déjà, quinze ans seulement !
Et les voilà réunis, ceux de « La génération Hespérides ». Anciens footballeurs de l’AS Cannes unis, une fois encore, pour le meilleur et pour le pire.
Ils souffrent de voir « leur petite au maillot rouge et blanc » tombée aussi bas dans la hiérarchie du ballon rond français. Ils souffrent mais ne s’oublient jamais au moment de se retrouver afin d’évoquer hier, tout en préparant demain.
Ils se souviennent des absents, ceux qui ont quitté le navire bien trop tôt allant rejoindre cette rive que nous découvrirons tous un jour ou l’autre.
Quinze ans déjà, quinze ans seulement !
La fête sera celle du cœur le samedi 11 juillet2015 prochain aux Hespérides à partir de 17 heures. Un instant magique qui réunira les fidèles d’hier, les passionnés de toujours…
Souffler quinze bougies rouges et blanches est un événement.
Les Hespérides, vous vous souvenez ?
Charly Loubet aura les yeux humides, j’en suis certain, d’autres aussi d’ailleurs. A l’instant des souvenirs, tous auront une pensée émue pour…
Quinze ans déjà, quinze ans seulement !
Hervé SOMNARD
En 1961, on joue « à guichets fermés », le stade des Hespérides tout entier retient son souffle : Cannes rencontre les Anglais du prestigieux club de Chelsea en finale du Tournoi international juniors. Cette fois les sujets de sa glorieuse majesté tireront bien les premiers et s'imposeront d'un rien (1-0) face à des Cannois très courageux, mais également hyper déçus... (Document Collection Christian Colonna)
Les membres de l’Association Génération Hespérides des Anciens Footballeurs de l’AS CANNES pris à l’issue d’une Assemblée Générale annuelle au Novotel Sophia Antipolis en présence des deux présidents récents de que sont Jacques GRATTAROLA et son successeur Max CHABAUD
Les membres de l’Association réunis en nombre lors du Traditionnel BEAUJOLAIS Nouveau en novembre 2014 dans la salle de réunion de la Tribune Jean VARRAUD du stade Pierre de Coubertin à Cannes la Bocca en présence du maire de Cannes David LISNARD
Autant l’avouer tout de suite : personne mais alors vraiment aucun d’entre eux n’a vu le temps passer !
Ce 26 mai 1955, une bande de gamins, un groupe de copains bouscula tous les pronostics en venant s’imposer au Parc des Princes face aux Dogues lillois.
Cet après-midi-là, les jeunes footballeurs de l’AS Cannes, les équipiers de « Captain » Robert Eigenmann, valeureux, imprévisibles mais surtout hyper motivés disputèrent la rencontre de… leur vie. Celle que l’on n’oublie jamais. La référence quoi pour ces gamins venus d’une jolie Croisette si lointaine mais tellement appréciée à travers le monde.
Ce 26 mai 1955, quelle histoire ! Quelle belle histoire écrite par un groupe de juniors cannois que personne n’attendait à ce rendez-vous de l’exploit (1). A ce rendez-vous d’une finale nationale.
Un instant exceptionnel, inoubliable qui les vit, mes seigneurs, remporter la première Coupe Gambardella de l’histoire du football français. Eux « les petits » cannois devenus des … ogres le temps d’un match de foot !
Soixante ans déjà ! Quelques-uns des héros d’hier ont certes emprunté une autre route. Celle qui nous conduira tous un jour ou l’autre vers l’éternité. Ces absents d’aujourd’hui ne quitteront jamais le cœur, la mémoire de leurs équipiers d’hier, nous en sommes persuadés.
Preuve que l’esprit « des gamins au maillot Rouge et Blanc » d’hier n’a pas changé, tous – ils sont désormais quatorze – se retrouveront le 26 mai prochain dans un restaurant cannois après avoir été reçus en mairie par David Lisnard, le premier magistrat de la cité, passionné, vous le savez par le club de sa jeunesse.
Tous auront ensuite une pensée émue destinée au regretté Georges Teysseyre trop vite parti rejoindre l’autre rive. Une pensée émue au cours de la messe qui sera célébrée à Pégomas en l’honneur de cet ami qui leur manque tant, qui nous manque tant et tant.
Soixante ans après, le lendemain,ils se retrouveront « Au moulin de Sault » à Auribeau sur Siagne, verre en main, sourire aux lèvres, images aussi belles, aussi nombreuses qu’inoubliables d’un temps où le football cannois était respecté à travers l’hexagone du ballon rond.
Soixante ans déjà !
Hervé SOMNARD
(1)- Quarante ans plus tard, en mai 1995, les juniors cannois conduits par un futur champion du monde, remportèrent une nouvelle fois cette Coupe Gambardella. Patrick Vieira était le capitaine de cette équipe victorieuse entrée, elle aussi dans la grande et belle histoire du football cannois, du sport français…
- Equipe AS CANNES Gambardella 1955
Ces gamins vont tout simplement entrer dans la grande et belle histoire de l'AS Cannes et du football français en remportant dès 1955, la première Coupe Gambardella de l'histoire après avoir "dévoré" 3-0 Lille en finale. Les princes cannois se nommèrent ce jour-là (debout, de gauche à droite) : Bernard Brochand, Jean-Bernard Lamberti, Louis Lamberti, Jean « Ben » Sirejol, Claude Blanc, M. Jean Rheins, le président de l'AS Cannes, Georges Teysseyre, Pierre Steva.
Au premier rang, on reconnaît de gauche à droite : René Guilhem (l'entraineur),Roger Bellanti, Gérard Bertrand, Robert Eigenmann, le capitaine, Jean-Claude Laugier et Jacques Giordanengo. ( Document Collection Pierre Stéva
- Equipe AS CANNES Gambardella 1955 aux Parc des Princes
Motivée comme pas deux, « la jeune meute » cannoise - au second plan - conduite par Robert Eigenmann, son capitaine au cœur de lion pénètre sur la pelouse du Parc des Princes aux côtés de... l'ogre lillois. Tout le monde a déjà les yeux fixés sur cette magnifique Coupe Gambardella 1955. Quelle belle histoire...encore d’actualité plus de 50 ans après …..( Document Collection Georges Teysseyre)
- Equipe AS CANNES Gambardella 1955 Cinquantenaire à Paris en 2005
Un souvenir inoubliable !
L’Equipe de l’AS CANNES 1955 reçue avec les honneurs au siège la FFF par son président Jean Pierre ESCALETTES en 2005 lors du cinquantenaire la victoire de la 1 ère Coupe Gambardella avant d’être officiellement présentée au Stade de France avant le coup d’envoi de la Finale de la Coupe de France AUXERRE/ SEDAN précédée elle-même de la Finale de la CoupeGamlbardella LYON/TOULOUSE
L’homme : le gentleman, l’ascète, le gagneur… l’un des meilleurs managers au monde.
"J’ai connu Arsène il y a plus de 30 ans !
Alors Manager Général de l’AS Cannes, je l'ai rencontré, pour la première fois, à mon domicile, à Villefranche-sur-Mer, un soir de printemps 1983. Il arrivait de Strasbourg et nous avions la volonté de lui faire intégrer le staff technique cannois en tant qu'adjoint de Jean-Marc Guillou, nouvel entraîneur.
La discussion s’est prolongée toute la nuit pour trouver un accord ; il fallait, en effet, composer avec le peu de moyens financiers de notre club évoluant, à cette époque, en 2ème division.
Marqué par le charisme et la détermination d’Arsène, j'ai eu la conviction d'avoir en face de moi l'homme de la situation pour former avec Jean-Marc l'une des plus belles paires techniques du football français !
Et, finalement, nous avons trouvé un terrain d’entente au petit matin :
12.000 francs par mois complétés par une indemnité de logement de 3 .000 francs (environ 2.300 euros)… sans se douter de ce que pourraient être les propositions qui lui sont faites aujourd’hui, notamment par le Real de Madrid.
La durée du contrat était initialement prévue pour 3 ans (alignée sur celle de l’entraîneur principal), mais, par la suite, nous avons permis à Arsène d’être libéré, prématurément, au bout d'un an, en vue d’une promotion à Nancy, en 1ère division.
Entretemps, Arsène avait pu prendre directement en mains, pour la première fois de sa vie, une équipe professionnelle lorsque nous partîmes en Côte d'Ivoire, avec Jean-Marc Guillou, recruter Youssouf Fofana, jeune Ballon d'Or Africain, en lui laissant la responsabilité technique du Club pendant plusieurs semaines (Gilbert Chamonal gérant alors le volet administratif).
Trois ans plus tard, lorsque Jean-Louis Campora me demanda mon avis sur un candidat au poste d’entraîneur monégasque, les qualités que j'avais alors constatées chez ce jeune cadre dynamique, licencié en sciences économiques, me déterminèrent pour le recommander plus que chaleureusement au Président Monégasque.
Je soulignais plus particulièrement :
Sa volonté de réussir,
Son intelligence au-dessus de la moyenne,,
Sa facilité pour mettre en confiance,
Sa recherche continue de la perfection,
Son souci de l’efficacité,
Sa capacité de concentration,
Son sens de l’éthique
Sa ténacité…
Je pensais, par ailleurs que son élégance, sa discrétion, sa classe naturelle, pouvaient parfaitement correspondre à l'image de la Principauté.
Pourtant, après les avoir mis en contact, chez moi, en toute confidentialité, rien, par la suite, ne fut en fait évident ! Je me suis "heurté" à deux personnalités, hors du commun, aux caractères
bien trempés ! Et, après un accord initial de principe pour travailler ensemble, aucun des deux ne faisait plus un seul pas vers l'autre pour la concrétisation !
Aussi, pendant prés d'un an, j'ai fait des "allers-retours" entre l'un et l'autre ! Pour que, finalement, l'AS Monaco, fasse signer, pour jouer l'Europe, un entraîneur inconnu qui venait de descendre de 1ère en 2ème division !
Il m'a été demandé, à ce moment-là, d'aller, un matin, à la Ligue Nationale, rencontrer le Président nancéen pour faciliter le retour d'Arsène sur la Côte, Nancy ayant demandé une indemnité de transfert pour le libérer, ce que ne voulait pas payer Monaco ! Mes profondes convictions sur l'avenir d'Arsène s'appuyaient aussi sur notre vécu journalier qu'il soit professionnel, sportif ou en loisir.
Nos nombreux footings, nos marches en montagne à la Vallée des Merveilles, et surtout, nos petits matchs acharnés, deux contre deux ou trois contre trois, avaient mis en exergue, chez lui, des qualités de battant, de gagneur , de compétiteur. Dans ces duels fratricides, il ne supportait pas de perdre !
Arsène a, en lui, une véritable haine de la défaite !
Ce qui n'effacera pourtant jamais, chez lui, son humanité et son fair-play, qui auront un extraordinaire "prolongement" en Angleterre !
En février 1999, Arsenal bat Sheffield United en Coupe. Mais, le but vainqueur a été marqué directement à la suite de la remise en jeu d'un ballon volontairement dégagé en touche, un joueur d'United étant au sol, blessé !
Indignation nationale ! Arsenal n'avait pas respecté le code du fair-play en ne rendant pas le ballon à l'adversaire. Arsène demanda à la Fédération de faire rejouer le match en faisant comme si le but vainqueur n'avait jamais existé.
La classe ! Un gentleman !
Pendant les 7 ans où on a demeuré dans le même immeuble, à Villefranche-sur-Mer (lui, coach de l'ASM, moi à l'ASC), on se voyait tôt le matin pour aller courir sur la Grande Corniche ou le soir tard.
Et là, quelle que soit l'heure, je le trouvais devant son écran, imperturbable, cassettes de foot à l'appui !
Pour superviser !
Pour mieux connaître !
Pour progresser !
Parce que le moteur de sa vie a toujours été de progresser ! Avec pour cela une force animale : l'envie de gagner !
Arsène est un homme à part, qui a le respect du joueur, qui sait associer
les talents et qui insiste volontiers sur :
- l'esprit de la parole donnée,
- la qualité du travail,
- la confiance accordée aux autres.
Il est assez inclassable de par ses contradictions !
Rigide, méticuleux, sobre, véritable ascète à la rigueur germanique au niveau de la discipline et de l'organisation, il peut paraître, au départ, distant, froid, sévère.
Pourtant, il aime le dialogue. Il est à l'écoute. Il a le sens de la communication. Il s'intéresse sincèrement aux autres.
Arsène adore être entouré de ses amis. A Nice ou à Strasbourg !
A Nice, ce sera Daniel Sanchez, Bernard Massini, Jean-Marc Guillou, Roland Sheubel ou Félix Lacuesta (en photo ci-dessous)...
A chaque trêve, on se retrouve pour un dîner. Avec toujours la même gentillesse, la même modestie de l'undes meilleurs Managers au Monde, le coach qui a toujours su concilier business et humanité.
Là, il est drôle, plein d'esprit. Il rit volontiers. Son humour est constant !
Arsène aime les bons restaurants, mais, il mange peu. Il prend de tout.....un peu !
C'est la qualité mais pas la quantité pour l'ascète qui sait goûter aux plaisirs de la vie.
Mais aux plaisirs.......sans excès !
Arsène est à la fois cool et rigoureux !"
Richard CONTE
Arsène WENGER en compagnie de ses amis Richard CONTE et Félix LACUESTA
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