de ses six petits-enfants !

Il y a trente ans, il croisa la route d’un Racing Club de Cannes disputant le championnat de… Nationale 3. Devenu entre-temps vice-président du club après avoir présidé les destinées de l’AC Cannes, Pierre-Alain Vuolo (Médaillé d’argent de la Jeunesse et des Sports ) quitte le RC Cannes devenu double champion d’Europe en 2002 et 2003 à Istanbul puis à Pila, et depuis mars dernier vice-champion d’Europe 2012.

Un dernier mot de sport ; Pierre-Alain s’il vous plait… Votre meilleur souvenir ?

Les deux titres de champion d’Europe remportés par le RC Cannes en 2002 à Istanbul puis l’année suivante à Pila en Pologne. Istanbul ce fut l’excellente surprise. Douze mois plus tard à Pila, après avoir battu en demi-finale 3 à 2, un adversaire de grande qualité comme le club italien de Modène, nous nous sommes imposés en finale face aux Russes de Nikolaï Karpol en finale 3-1 après avoir pourtant perdu le premier set 25-17 ! Ce jour-là, les joueuses ont démontré que le titre remporté à Istanbul n’était pas dû au hasard. Elles étaient vraiment… sur le toit de l’Europe… Et ce soir-là, dans cette Pologne glaciale, la fête fut exceptionnelle, inoubliable. Un moment énorme, une nuit sans fin…

Ce mauvais souvenir que vous n’oublierez jamais ?

La blessure de « Strahi » Filipova à Istanbul. Victime d’une rupture partielle du tendon d’Achille. Ce fut aussi une performance. Nous avons fait appel à Europe Assistance. Moins de vingt-quatre heures après son accident, elle était opérée dans un hôpital niçois. Ce fut un réel exploit. Retrouver aujourd’hui « Strashi » ici à Cannes avec sa nouvelle équipe d’Ekaterinbourg me fait quelque chose. Je n’ai rien oublié. Elle non plus…

Vous n’avez aucun mauvais souvenir en trente ans de « vie commune » avec le Racing Club de Cannes ?

Ah si, le plus mauvais souvenir dans tout cela, ce fut la défaite du Racing en 2006 à Cannes en finale de la Ligue des champions que nous organisions pour la première fois au Palais des Victoires de La Bocca. Cette défaite face aux Italiennes de Pérouse 3-1, je ne l’ai jamais acceptée, encore moins comprise. D’autant que nous avions dominé Bergame, le tenant du titre en demi-finale, en disputant un match de très grande qualité. Ce que je vais dire n’engage que moi, mais je reste persuadé que cette année-là, nous avons eu un problème au niveau de la préparation physique…

Il y eut aussi cette défaite inattendue en finale de la Coupe de France 2002 à Poitiers ?

               

 

J’ai été membre du comité directeur de la LNV pendant huit ans. Au cours de cette période, j’ai été confronté aux nombreux problèmes généraux que rencontrait le volley-ball français à cette époque. Le RC Cannes est un club de haut niveau qui a toujours suscité les convoitises des uns et des autres… Au sujet de la Confédération européenne de volley-ball, j’ai toujours entretenu des relations de qualité avec ses principaux dirigeants…

Vous quittez le Racing Club de Cannes sur un ultime exploit ?

C’est exact avec une nouvelle finale de Ligue des champions disputée à Bakou en mars dernier contre Fenerbhace. Réussir une telle performance face à un adversaire au budget immensément supérieur à celui du Racing fut un grand moment en dépit de la défaite 3-0…

Il y eut aussi cette troisième place remporté en 2010 à Cannes lors d’une seconde finale à quatre européenne organisée au Palais des Victoires ?

Ce fut effectivement une belle satisfaction de retrouver le RC Cannes une nouvelle fois sur le plus beau de tous les podiums européens…

Quel sera désormais votre nouvel emploi du temps ?

Je souhaite vraiment prendre du recul avec  le volley-ball. Je vais pouvoir consacrer plus de temps à ma famille, m’occuper de mes… six petits-enfants. Bref je vais changer d’horizons, découvrir d’autres choses.

Les voyages sont une autre de vos passions. Avez-vous un projet caché derrière la tête ?

J’ai l’intention de retourner en Ecosse en touriste. De découvrir cette fois toutes les îles écossaises …

Votre conclusion ?

J’ai passé de très bons moments tout au long de ma « carrière » sportive. J’en garderai toujours d’excellents souvenirs même si quelques fois, certains moments  furent difficiles…

Merci Pierre-Alain. Mathis (3 ans),Luka (6 ans),  Tanaïs (9 ans), Leah (10 ans), Roxane (16 ans)et Alexandre (20 ans) vont retrouver leur grand-père

Sympa non ?

Hervé SOMNARD